Soutien massif pour l’Ă©quipe
Samedi, la Grande salle de Pampigny a servi de cadre au repas de soutien organisĂ© par les joueuses de lâĂ©quipe fĂ©minine de deuxiĂšme ligue du FC Pied du Jura. 180 personnes se sont prĂ©sentĂ©es pour participer Ă ce repas et soutenir les ambitions sportives de la vingtaine de souriantes titulaires de cette Ă©quipe. Au menu de la soirĂ©e, une fondue chinoise, une tombola bien achalandĂ©e et une mise Ă lâamĂ©ricaine pour un maillot du joueur de la Nati Steven Zuber et de la skieuse MĂ©lanie Maillard.
Financer un camp
Le club compte une quarantaine de joueuses entraĂźnĂ©e par BenoĂźt Marti et Michael Jolliat. Ă les voir (sur la photo ci-dessus) en tenue de ville, on a de la peine Ă les imaginer en tenue de foot et poussant le ballon avec conviction jusque dans les buts adverses! Ces jeunes femmes sont rĂ©parties entre lâĂ©quipe de quatriĂšme ligue et celle de deuxiĂšme ligue. Ce sont les filles de cette derniĂšre Ă©quipe fanion qui ont organisĂ© ce repas de soutien en vue de financer un camp dâentraĂźnement en dĂ©but dâannĂ©e prochaine, Ă Lloret de Mar, en Espagne.
Cette Ă©quipe fait en tout cas la fiertĂ© du FC Pied du Jura lorsque lâon sait quâelle est la seule de la rĂ©gion de La CĂŽte et du Pied du Jura Ă jouer en deuxiĂšme ligue. La capitaine, Cindy Maerchy espĂšre que ce sĂ©jour en Espagne leur permettra de disputer un match amical avec une Ă©quipe locale. Contrairement aux divers incidents qui ont Ă©maillĂ© des rencontres masculines, la capitaine nous a assurĂ© que lâambiance dans les matchs fĂ©minins nâest pas aussi tendue que cela peut ĂȘtre le cas chez les messieurs. «Il faut venir assister Ă une rencontre fĂ©minine pour vous en rendre compte!», a conclu notre interlocutrice.
« On en est accro ! »
Ă ceux â heureusement de moins en moins nombreux â qui se demandent pourquoi des femmes pratiquent ce sport quâils croient rĂ©servĂ© aux hommes, la vice-capitaine Tatiana Bouteiller rĂ©pond avec un grand sourire: «Câest une affaire de famille! Nos pĂšres et nos frĂšres pratiquaient ce sport et, en les suivant dans les matchs, on a eu naturellement lâenvie de jouer. Mieux, on en est devenues accro!»
Texte et photos Arnold Grandjean