Le 17 décembre, le Conseil général. Outre le budget, légèrement bénéficiaire et accepté à l’unanimité, l’assemblée s’est penchée sur une augmentation de 2’000 francs des salaires annuels des autorités communales (plafonnant à 8’000 francs pour le syndic et 5’000 pour les municipaux). Les arguments de la croissance de la population et de la complexification des dossiers, ajoutés au fait que les traitements à Bournens étaient bas comparés aux autres communes, ont convaincu le Conseil d’accepter cette proposition à l’unanimité (moins une abstention).

Ensuite fut abordé le préavis pour une étude (estimée à 50’000 francs) afin de déterminer le budget et les travaux nécessaires à la rénovation du Battoir, un bâtiment communal dont l’efficacité énergétique a été évaluée à G (sur une échelle de A+++ à G). Mal isolé, très gourmand en énergie et chauffé à l’électricité, «à la mode de l’époque», l’édifice a besoin d’une rénovation en profondeur. Mais un rapport de minorité de la Commission de gestion remet en cause l’urgence de l’opération, s’inquiétant d’un coût des travaux très supérieur aux dépenses engendrées par les frais de fonctionnement superflus du Battoir. Après des débats acharnés, ou chaque camp défendit sa position pied-à-pied, l’assemblée a suivi la Municipalité et accepté le préavis de justesse, avec 10 voix pour 9 voix contre et 3 abstentions. À noter que ce vote ne sanctionne pas les travaux en eux-mêmes, mais l’étude visant à évaluer leur nature et leur prix.

La Municipalité a aussi annoncé son intérêt à se porter acquéreur de parcelles privées en forêt dont les propriétaires n’auraient plus usage. La Commune préfère se charger de l’entretien de ses forêts plutôt que de les voir laissées à l’abandon.

Un plan pour la STEP

Les travaux sur la route du Raffort, qui n’ont pas encore débuté, devraient être validés courant janvier et débuter peu après. Enfin, les municipaux ont fait part de leur plan pour la STEP, hors-service depuis 2019 et en cours de démantèlement. Il est question de vendre la parcelle agricole construite où se trouve l’installation (et dont Bournens est à moitié propriétaire) à la commune de Sullens, qui se chargerait en échange de financer la démolition de l’ancienne STEP. Au total, la commune de Bournens gagnerait 40’000 francs dans l’affaire.

Loric Roberti

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