Le clocher du Petit Collège et son horloge
L’horloge du Petit Collège est un joyau, une sorte de cerise sur le gâteau, des visites du patrimoine. Organisées depuis 2012, ces visites offrent une plongée dans l’histoire de Cossonay. La prochaine aura lieu le samedi 28 juin à 10h, et il est possible de s’y inscrire en ligne sur le site de la commune ou au greffe.
Horloge fabriquée à Gollion
L’histoire du clocher du Petit Collège débute à l’époque où la vieille ville était encore ceinte de murailles. Comme relaté en décembre dans ces colonnes, l’enceinte fermait la ville au nord au niveau de la place de la Tannaz. À l’époque, un pont enjambait le ruisseau de la Tannaz et une tour, dite de l’Hôpital, contrôlait l’entrée du bourg. Durant la seconde moitié du 18e siècle, l’évocation d’une horloge au bas de la ville revient souvent dans les procès-verbaux du Conseil. Ainsi, sous l’impulsion du Gouverneur Samuel Mayor, la décision est prise au début de l’année 1785 de rénover la tour de l’Hôpital, et par la même occasion de la doter d’une horloge. Cette dernière est fabriquée à Gollion par Daniel Louis Chenaux. Il est remarquable de noter qu’il ne se passe pas plus d’une année entre la prise de décision et la finalisation des travaux.
Au début du 19e siècle, les difficultés rencontrées par la Commune pour entretenir l’enceinte ne cessent de croitre, et celle-ci disparait petit à petit. Au début des années 1830, le pont de la Tannaz est en piteux état. Le gouvernement vaudois veut combler et canaliser le cours d’eau, afin d’éliminer le pont pour pouvoir élargir la route et ainsi l’adapter à la loi, et surtout au trafic (déjà!). La Commune tergiverse, mais en 1838, sous la menace de démolition pure et simple par le Canton, une solution est trouvée pour transférer le clocher et son horloge sur le Petit Collège. Après à peine 53 ans, la tour de l’horloge a vécu. Et c’est ainsi que depuis bientôt 190 ans, le Petit Collège a un clocher.
L’horloge construite par Daniel Chenaux fonctionne aujourd’hui encore selon les principes que lui ont été donnés par son constructeur. L’énergie pour ses mouvements lui est fournie par deux contre-poids en pierre calcaire. Ces derniers lui donnent une autonomie de sept jours et deux heures. Il faut donc la remonter une fois par semaine. Cette tâche, autrefois dévolue à des conducteurs d’horloge – dont le plus fameux est Jean Chanson qui a remonté les poids pendant 50 ans! – revient à un employé communal depuis 1965.
Une histoire débutée il y a 240 ans
Au cours de ses 240 ans d’histoire, l’horloge a subi maintes restaurations, la dernière datant de 2014. À cette occasion, elle fut entièrement démontée pour, entre autres, lui retirer une couche de peinture verte peut-être protectrice, mais plutôt disgracieuse. Des pièces d’origine ont bien sûr dû être remplacées avec le temps, comme des paires de cadrans par exemple, ou plus notamment la cloche en 1960, après que l’on eut découvert une fêlure sur l’originale, qui sonnait comme une casserole. Mais ainsi entre tenue, l’horloge du Petit Collège est aujourd’hui un magnifique témoin de notre histoire locale, qui assurément mérite le détour. Pour les personnes désirant en apprendre plus, il est toujours possible de se procurer la brochure intitulée «L’horloge du Petit Collège». Publiée par la Société de Développement en 1993, une grande partie des informations ayant servies à écrire cet article en sont tirées. Son auteur, Roland Auberson, officie d’ailleurs en tant que guide du patrimoine.
L’Hôtel Le Funi va rouvrir ses portes dès cet été
Après une fermeture durant près d’une année, un nouveau gérant, M. Rémy Cantale, va reprendre la gestion de l’Hôtel Le Funi. L’Hôtel rouvrira ses portes dans le courant de l’été.
En juin 2024, la société gérant l’Hôtel Le Funi avait dû prendre la décision de fermer définitivement l’établissement. À la suite de cette fermeture, la Municipalité avait réaffirmé son attachement à cet hôtel et son souhait de le voir pérennisé. Elle a ainsi démarré une procédure de mise au concours, avec le soutien de Gastro Consult.
Le choix s’est porté sur la candida ture de Monsieur Rémy Cantale (qui habite à Cuarnens et qui est doté d’une excellente connaissance de notre région, tant dans son territoire, que son histoire et son terroir). Il est au bénéfice d’un CFC de cuisinier, d’un diplôme de l’Ecole Hôtelière de Genève et enfin d’un bachelor en Economie d’Entreprise acquis à la Haute Ecole de Gestion de Genève. Il possède plus de dix ans d’expérience dans l’hôtellerie et la restauration et a notamment géré l’Hôtel de Ville du Sentier, doté de 18 chambres et 120 couverts.
Ainsi, l’arrivée de ce nouveau gérant permet de voir l’avenir de l’Hôtel avec confiance. Il aura à cœur de mettre au centre l’accueil et le confort de sa clientèle.
La Municipalité se réjouit de voir l’Hôtel Le Funi bientôt réouvert, tant pour les futurs clients que pour les habitants de notre région, qui auront l’occasion de retrouver la magnifique terrasse de l’établissement.
L’activité de Point I (ou Point d’information touristique) sera également reprise par M. Cantale qui pourra accueillir toute personne désireuse d’obtenir des informations sur les offres touristiques et pourra concocter de nouvelles offres de tourisme doux, en lien avec l’équipe d’animation touristique locale.