Quatre anciens de la Jeunesse de Boussens se sont associés pour concocter une véritable Fête de la Bière, comme à Stuttgart ou à Munich, mais dans la grande salle de leur village. Les 200 inscrit(e)s ont été transpor-té(e)s par l’authenticité et le souci du détail de cette reprise réussie.
Pour sa première édition le samedi 18 octobre, l’Oktoberfête de Boussens a marqué les esprits, tant par son ambiance que par le soin qui a été apporté aux détails. Kevin Zutter, du comité d’organisation, se souvient comment tout a commencé: «Beaucoup de gens hésitent à aller à Stuttgart pour vivre la Fête de la Bière, parce que bon, c’est un peu loin… Alors on a eu envie d’amener la Fête de la Bière ici, à Boussens».
Issus de l’amicale des anciens de la Jeunesse, les quatre instigateurs savent bien ce qu’organiser une fête populaire veut dire. Le principal défi pour eux était de parvenir à un résultat à la hauteur des attentes. «Cette année, il y a beaucoup de fêtes de la bière à gauche à droite: nous, on veut vraiment se différencier en recréant l’ambiance authentique avec les tissus au plafond, de la bière allemande dans des chopes et de la musique alémanique. On mise sur cette première édition pour se faire connaître, avoir de belles images et une réputation en vue des suivantes: on veut que les gens viennent chez nous en se disant que c’est comme s’ils allaient à Stuttgart, à notre échelle bien entendu, et créer un rendez-vous annuel à long terme».
Les festivités ont commencé le vendredi soir, avec un afterwork qui a attiré plus de monde qu’attendu. «De bons imprévus», comme aime à les qualifier Kevin Zutter. Quant à la musique, élément capital pour un samedi soir réussi, trouver les artistes adéquats à cette période de l’année aurait pu être un sacré défi, mais les réseaux sociaux ont changé la donne: «C’était compliqué de trouver un DJ qui fasse ce style schlager et qui ne soit pas hors de prix. Mais en cliquant sur Instagram, en passant d’un profil à l’autre, j’ai fini par dénicher le profil de DJ Lio, qui s’est demandé comment on avait fait pour tomber sur lui! Tout s’est réglé avec des messages sur Instagram; basé sur la confiance, rien de conventionnel. Idem pour le groupe Rampenhirsche». En adoptant les horaires munichois (de 17h à minuit), les organisateurs n’ont pas seulement respecté la tradition allemande: ils se sont aussi assuré la bienveillance du voisinage, qui voit la durée des éventuelles nuisances sonores réduite. De quoi assurer la pérennité de cette manifestation dont la première édition restera dans les mémoires comme une franche réussite. ■
LORIC ROBERTI






























