Le Ciné-Club fête son vingtième anniversaire
Lors de la première saison du Ciné-Club, en 2006, 160 membres avaient été recensés. Un chiffre auquel le comité d’alors ne s’attendait pas du tout. «Actuellement, 140 personnes y sont inscrites et viennent aux six séances que nous organisons», explique Louis-Philippe L’Hoste, son président. Le Ciné-Club est né à l’initiative d’Antoinette Bastian qui avait déjà été membre de deux clubs de la région disparus. Elle avait toujours émis l’idée d’en créer un dans une vraie salle de cinéma. «Ce qui s’était concrétisé à Cossonay après discussion avec Bernard Favre, alors gérant du Ca sino», explique celle qui a été présidente pendant 15 ans.
Chroniques urbaines en vue
«La programmation de cette première édition avait été concoctée avec l’aide de la Cinémathèque à Lausanne. Nous avions élaboré une liste de films, dont très peu sont restés. Finalement, le thème du cinéma français des années 60 fut retenu.» Antoinette Bastian (photo en médaillon) assure avoir vécu une belle aventure durant toutes ces années au sein du comité, dont elle avait la responsabilité.
Actuellement, le Ciné-Club se porte bien, les finances sont saines et les cotisations n’ont pas augmenté depuis sa création. La philosophie des responsables consiste à bâtir la programmation sur une idée de thématique et de projeter des films provenant de divers horizons et continents. «D’autre part, avec les jeunes du comité, sont venues se préciser les questions d’identité de genre ou de place de la femme dans la société, thèmes extrêmement importants», souligne Louis-Philippe L’Hoste.
Au terme de cette vingtième saison, le comité a émis le désir de marquer l’événement en sortant un peu des sentiers «usuels». Raison pour laquelle, une soirée festive a été initiée à la Filature de La Sarraz, dans l’espace «La Bille» avec, au menu, des activités diverses.
Les affamés ont pu déguster des pizzas; Human I et II, le film de Yann Arthus-Bertrand, a été projeté en boucle. Il était possible d’avoir accès à une partie de l’expode sculptures d’Etienne Krähenbühl intitulée Disparition et Réminiscence. Le babyfoot a permis de vivre en direct des parties «endiablées» et des équipes au top. Au billard, des coups «sublimes» ont côtoyé des ratés à la trajectoire improbable! Enfin, le président a été «contraint» à un discours officiel émaillé de questions (difficiles) sur de célèbres répliques tenues par des actrices et acteurs.
Au-delà de ces animations, les gens se sont rencontrés, ont échangé et passé des moments fort conviviaux. Le comité a déjà les yeux tournés vers la 21è saison qui aura pour thème «Chroniques urbaines.» On s’en réjouit déjà! Alors, à bientôt…
CLAUDE-ALAIN MONNARD
