Dimanche passé, en début de soirée, un vol d’une centaine de cigognes a fait escale sur les grands arbres et les toits de Pampigny. Je ne sais pas si le fait que le village soit bâti sur une colline les attire, mais on constate que les Pampignolais(es) ont très souvent la chance de pouvoir les admirer de près lors de leur escale sur le chemin de la migration. Au petit matin de lundi, comme j’ai pu le constater à chaque arrêt sur nos toits, les cigognes se sont déplacées de quelques centaines de mètres seulement, pour se poser majoritairement sur une prairie entre Pampigny et Sévery. Habituellement, elles reprennent leur voyage aux environ de 10h, lorsque l’atmosphère s’est réchauffée et que les volatiles peuvent profiter des courants ascendants pour suivre leur voyage en vol plané en direction de leur lieu d’hivernage.
Mais lundi passé, le ciel étant couvert et l’air frais, ce n’est que vers 11h30 que, sur un signal qui nous échappe, elles ont repris l’air en l’espace d’une poignée de seconde. Avant cela, elles ont parcouru une grosse surface pour se nourrir. Puis à un certain moment, les observateurs ont constaté qu’elles ont cessé de s’alimenter et sont restées immobiles jusqu’au moment de leur décollage groupé.
Personne ne nous annoncé qu’elles avaient apporté des bébés! Mais une chose est sûre, à chacun de leur passage, elles apportent du bonheur à toutes celles et ceux qui se sont déplacé(e)s pour venir les admirer. ■
TEXTE ET PHOTO ARNOLD GRANDJEAN