Le merveilleux est dans la rue

Fermez la bouche, que vos oreilles entendent, l’histoire arrive, dĂ©jĂ  elle s’approche, dĂ©jĂ  elle est ici, et parle avec ma voix!» Le conte, qu’il soit court ou long, qu’il vise Ă  distraire ou Ă  Ă©difier, qu’il soit tout public ou non, il porte en lui une force Ă©motionnelle et une philosophie puissante. À travers un conte, nous voyageons intĂ©rieurement, gĂ©ographiquement, dans l’espace et dans nos sentiments. Tels est le constat ressenti par quelque 600 personnes prĂ©sentes lors de la troisiĂšme Ă©dition du festival des Jardins du conte organisĂ© dans des lieux insolites, jardins, caveaux et galetas de la Vieille ville de Cossonay.

DĂšs 14 heures, les artistes nous ont emmenĂ©s dans des voyages imaginaires oĂč le loup, tenaillĂ© par la faim, rĂŽdait. Sens dessus dessous, nous avons aussi appris pourquoi on mangeait tous dans le mĂȘme plat au Mali! D’autre part, une scĂšne du cru a accueilli quinze conteuses de la rĂ©gion, permettant ainsi au public de dĂ©couvrir un large Ă©ventail de rĂ©cits. Sur la Place de l’Eglise, des animations ont ravi jeunes et moins jeunes et une petite restauration a permis Ă  chacun de se rassasier quand il le dĂ©sirait.

En soirĂ©e, place Ă  trois spectacles pour adultes: OdyssĂ©e singuliĂšre, PĂ©rĂ©grinations d’un cosaque solitaire et Zeureux et Le rire de la tortue. Des thĂšmes diffĂ©rents, des moments forts, pleins de symboles suivis par un public attentif et rĂ©ceptif.

Au terme de la manifestation, Marie-HĂ©lĂšne Jequier et Carol Porchet ne cachaient pas leur bonheur. Elles tiraient un bilan super positif de la journĂ©e, se dĂ©clarant heureuses de l’ambiance gĂ©nĂ©rale, de la qualitĂ© des spectacles et des animations, des interactions artistes-public et des retours trĂšs positifs, voire enthousiasmants de ce dernier, de l’efficacitĂ© de l’intendance. Pour Marie-HĂ©lĂšne Jequier, «à titre personnel, voir tous ces sourires sur le visage des gens est ma plus belle rĂ©compense.»

Elle n’oubliait pas non plus de remercier chaleureusement la Commune de Cossonay, les propriĂ©taires des lieux insolites, les sponsors et la quarantaine de bĂ©nĂ©voles sans qui rien ne serait possible. «Et le conte continue, et continue, et continue jusqu’à se noyer dans la mer…», avant de renaĂźtre dans deux ans pour la quatriĂšme Ă©dition!

Texte et photos Claude-Alain Monnard

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