Un été 2023 sans mauvaises odeurs

L’affaire des pyramides d’ordures stockées dans des balles sur le site de la déchetterie intercommunale Valorsa, à Penthaz, semble appartenir au passé. Après deux étés pourris par des odeurs nauséabondes, les habitant(e)s ont enfin pu vivre une période estivale sans être importuné(e)s par les émanations. Ces dernières étaient notamment dues aux déchirures dans les ballots de déchets causées par les innombrables corneilles et rapaces survolant le site. «À présent, il y a beaucoup moins d’oiseaux qui tournent autour de la déchetterie», remarque Jean-Marc Gerber. Ce conseiller communal à Penthaz a été le porte-parole des 150 personnes incommodées, soit plus de 10% de la population du village, lors du bras de fer qui avait opposé la Municipalité et les habitant(e)s aux directions de Valorsa et de Tridel (l’usine d’incinération et de valorisation thermique des déchets basée à Lausanne, pour laquelle l’entreprise de Penthaz stockait les déchets). Lors d’une séance publique organisée le 24 novembre 2022 à la Grande salle de la Léchire, les directions s’étaient alors engagées à ne plus entreposer de ballots d’ordures sur le site de la déchetterie en 2023.

Arrêt définitif du stockage en ballots

Dans un communiqué envoyé à la presse en début de semaine, Valorsa, par la voix de son directeur André Vessaz, annonce avoir «mis en place des mesures, notamment durant la période estivale, afin d’éviter au maximum les odeurs et apaiser les riverains impactés».

Le communiqué mentionne «l’arrêt définitif du stockage en ballots pour le compte de Tridel lors des maintenances planifiées». Les déchets incinérables sont dorénavant gérés en flux tendu et le stockage limité au maximum. De son côté, Jean-Marc Gerber confirme que l’entreprise «a entièrement rempli son contrat et que l’été s’est très bien passé pour les habitant(e)s de Penthaz». S’il se dit satisfait, le citoyen assure que la population restera attentive à l’avenir, afin que les désagréments olfactifs ne se reproduisent plus. «Nous veillerons, dit-il, à ce que la Municipalité suive le dossier, afin que ce ne soit pas aux citoyen(ne)s à préserver le bien-être public”.

Nathalie Maillard

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