A l’assaut du Mont Ventoux.

Etape mythique du Tour de France, avec ses nombreux lacets et son paysage lunaire, le Mont Ventoux est aussi le terme des 135 km et 3300 mètres de dénivelé positif de la Santini Granfondo, course cycliste populaire appréciée des amateurs de la «petite reine»!

Lors de la dernière édition de cette course dimanche 17 juin, parmi les 2500 engagé(e)s, quelques gars du VéloSprint de Cossonay ont fait le déplacement. Parmi eux, entre autres, Ficky Bornoz, ex-président du club, ainsi que Noan Cid, un super junior. En vue de cette échéance, chacun s’est préparé au mieux en accumulant les kilomètres et les dénivelés. Ce qui n’a pas empêché une forme de stress et d’appréhension sur la ligne de départ. «Malgré notre bon entraînement, on ne sait jamais comment ça va se passer dans ces grandes montées dont on n’a pas trop l’habitude chez nous. Surtout qu’à la fin, il te reste 1600 m de dénivelé sur les 25 derniers kils!», relève Ficky.

Le Ventoux, ça se mérite !

Alors, si certains roulent pour la gagne et le chrono, d’autres se fixent l’objectif raisonnable d’arriver au sommet dans le meilleur état possible. Tel a été le cas de Ficky qui résume ainsi sa journée: «Les cadors du VéloSprint ont un peu roulé ensemble au sein du peloton. Puis, après, des petits groupes se sont formés. Moi, j’étais derrière, assez en solitaire. Mais 30 ou 40 minutes de plus, peu importe», précise-t-il en se marrant au téléphone. «Au pied des lacets, tu te dis que ça va être long. Et en effet, c’est très long! Chacun rencontre des coups de mou plus ou moins grands. Les dix kils jusqu’au chalet Reynard sont monstrueux! Tu serres les dents sans trop te poser de questions. Vraiment, le Ventoux, ça se mérite…»

Concernant les exigences de cette épreuve, Ficky les compare à celles du Grand Raid Verbier-Grimentz, même si les efforts sont différents, ne serait-ce qu’à cause du terrain sur lequel la course se déroule.

Dimanche passé, les conditions étaient au top, une belle chaleur aussi et un vent que les participants ont eu dans le dos à quelques reprises.

En termes de résultats, Ficky évoque le vainqueur qui a bouclé le parcours en 4 h 23 min (soit à 31 km/h de moyenne). Un classement de la montée est aussi établi où on constate que le plus rapide roule à près de 18 km/h, alors que le plus lent des escalade les pentes à 2,36 km/h. Mais quels que soient les chiffres, chapeau pour se lancer dans cette aventure! «Nous avons vécu une magnifique sortie, dans une belle ambiance et sans pépin!», conclut Ficky.

Claude-Alain Monnard

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